Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/546

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536 ‘ ncnnm I D`aut1‘eS cultes peuvent déployer plus de pompe et de magnifi- cence, montrer avec ostcntation des nefs plus respIe ndissnnte$, ° des prêtres mieux parés, des murs plus orné s de sculptures et d• tabieaux; a ucuu ne présente cet admirable tableau d'uu temple nn, sans ornements, sans éclat adultère, d’ une foule recueîtlie et intelligente qui vient faire un acte de foi rationnel, et célébrer des cérémonies qui ne sont point des spectacles, des têtes qui ne sont point des mystères, des solennités qui ne sont point des représentations théâtrales: nul cult e n"a, comme le nôtre, È droit de convier à ses réunions non-seulement le pauvre et le riche, mais le savant au même titre que l’ignorant. 'Leliippour est une deces solennités que nul autre culte étranger e n"a égalé, et que l es réformateurs israélites raisonnables, parmi lesquels nous comptons, envi ronuent de leur respect: que ceux t qui sont des stationnaires incorrigibles cessent de confondre de · telles cérémonies avec les puériles ou fanatiques inductions du moyen âge; que d’un autre côté les convertisseurs étudient d’a· bord et apprennent â connaître nos croyances: nous, israélites, sachant bien que pour la morale,·le Christianisme n"a fait qu’em- prunter et épurer la nôtre en la rétrécissant souvent: pour le culte, le nôtre, bien entendu, ne craint aucune concurrence: H est à la fois le-plus auguste et le plus simple. u S. Caumï. MÉL ANGES. » , üenrm: rznmnr Les ennnttkmts serments mns LIB rnurnns un PARIS. ' — Nous ne sommes pas de ceux qui eherelwnt la popularité dans le dténigrement de Patdministrtrtion: et nous laissons à tracues le soin de faire une chronique seandnieuse. Nous croyons que lœ vcboses sérieuses doivent être trairées avec ta gravité que comè mande le sujet, et si la dignité du culte laisse beaucoup encore i