rsnurrss. 619 hébraïqnes qui la décorent, et dont l’une est une simple date. Un autre défaut, au point de vue de l’art, mais qui était inévitable, c’est que cette façade n’a pas assez de champ, et que la maison entière n’est pas suffisamment isolée; défaut que rend plus sensi- ble encore le voisinage des indignes mesures qui l’entourent et dont la laideur semble déteindre sur elle. 1 Venonsà l’intérieur: î‘l¤*JEJ '|�¤ H3 î'l"t't33 '7.‘3.C’est un rec- tangle fort ample et d’une régularité parfaite.Il est occupé, comme _ de raison, au milieu parla 'lhéba, au fond par le Hekhal, et coupé de nombreux couloirs latéraux ettransversaux pour faciliter la cir-. culation. Deux galeries superposées, et peutlêtre un peu surhais- sées, règnent dans toute la longueur et dans la partie occiden- tale; sauf la galerie supérieure de ce dernier côté, elles sont toutes atïectées aux dames. Le temple est sonore... surtout quand il est vide; mais faites un peu salle comble, transformez·le en fourmilière humaine, comme cela arrive surtout le'Kippour, adieu sa sonorité. J’ai eu l’honneur d’y prêcher kot—nidré dernier, et j’en sais quelque chose. Duéreste, la chaire m’a paru avantageu- sement placée, quoique mal éclairée ; elle est élégante de forme et parfaitement sculptée. .I’en dirai autant des siéges consiste- riaux, et surtout du hêkhal, la partie la plus importante de la sy- nagogue, et qui a été en elïet traitée cen amore, comme disent les artistes. La pierre, sans être trop fouillée, a été travaillée avec un soin exquis; les moulures qui en ornent le pourtour sont du meilleur goût. et font également honneur à l’architecto_ qui les a dessinées et aux ornemanistes qui les ont exécutées. S’il · était seulement un peu moins écrasé, ce tabernacle serait un chef-_ d’œuvre. " Je n passerai point sous silence une inscription hiéroglyphi-' que qui le surmon te et qui a sans doute intrigué plus d’unebonne _ âme. La voici littéralement: Il N D '7`I. Victor Hugo raconte, dans la préface de Notre·Dame de Peris,qt1’un mot mystérieux, âvayxn, » déchilïré à grand’ peine dans un coin de la vieille basilique, lui’ a' inspiré l’idée de son roman. Je ne sais si notre Jltttblïj · aura le même bonheur, mais, comme ce mot est une -—Ieçon,· et une leçon grave, n’aurait-il pas mieux valu écrire en toutes tlettnes 'TDW flmt *23 UB'? I7'l? Il est vrai que l"hébreu , par le
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