Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/631

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tnnurms. H! listing (1), et puis, trouveœmoi donc un temple, dans le monde entier, où chaque particulier aurait la disposition de ses Ilihtt. mm, en dfautres termes, ses coudées franches? La tradition nous dit bien que dans celui de Jérusalem, quoique assis à l’é·· trait, on se prosteruait à Pmse (2); mais elle a soin d’ajouter que démit un miracle. Pour nous, dont les synagogues, non plus que les personnes, ne sont en caoutchouc, géno»ns·nous u n peu pour l’amour d u bon Dieu et de la paix, et nous n’en serons pas plus malheureux. - _ Une des plus belles innovations de la synagogue messine, c’est Pintroduction du gaz. Et ne croyez pas qu’on y ait procédé avec- parcimonie. Quatre candélahres gigantesques, à je ne sais com- bien de becs, deux à l’entrée du temple, deux en avant du hêkhal; une quantité de lustres échelonnés dans toute la lon-· gueur et jusque sous les arcades des galeries supérieures, sans- parler de la menorah et des cierges, inondent Pédifice d’unc— joyeuse clarté et produbent, la veille du sabbat et des fêtes, un. clïet vraiment magique. Niez donc le progrès des lumieres! -·— Le jour, c’est autre chose et cc n’est pas moins beau, car les lc- nétres qui éclairent le temple et qui règnent dans ·tout son pour-— tour et à chaque étage, se composent de charmants polygones de verre à châssis de plomb. A l’est, autour et auedessus du taber- nacle, l’œil se repose avec délices sur des vitraux coloriés dont la pert‘ecti on rivalise avec ceux du moyen âge (5). Cette nouveauté- lâ, religieusement parlant, est parfaitement indilércnte, et je n’en suis pas moins étonné qu’elle ait passé sans opposition; car elle a un faux air de *1331 MFI'1 très-prononcé. Après tout, ce principe est fort sage, (mais il serait fâcheux de le pousser trop. loin. Exagérer une bonne chose, c’est la compromettre, car c’est la réfuter par l’absurde. · En résumé, notre temple réunit, -·-passez-moi cette vulgarité, -— l’utile et Pagréable, voire même le confortable. Une scule· (1) Voir Lc. § o21, 4. . (2) Tr. Abhôth, chap. v, 8. (3) Ils sont dus, m’a·t·on dit, à M. Maréchal, le restaurateur de cette belle- îlld|1SÈl'lC, Qt Qllî Vîêllll de l'8C8VOll‘, POU? Uüfdttx PGÈIÉS, la médûînü de düllülû r classe à l’Exposition de Londres.