Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/638

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BIB ncmrss l’œuvro de Dieu! Si cette œuvre ajdonné lieu - comme tout ce qui passe par des mains humaines - à quelques griefs plus ou moins fondés, ils sont peu importants ou faciles à satisfaire, etla bonne volonté du consistoire messin est connue. Mais tcl qu’îl est, ce monument est assurément un des plus beaux dela France israélite, sinon par sa grandeur matérielle et son élégance archi- tecturale, du moins par la majesté de son culte, par Pexecllent choix de son personnel, par l’ordre et la dignité qui président I ses offices. Uancienne School était une synagogue, celle·ci en un temple. Agréez, Monsieur le rédacteur, etc. L. Wonu:. " Metz, octobre l85i.·

MELANGES. _ UNE HEUREUSE ALLOCUTION. Bien des discours rabbiniques et épiscopaux ne valent pas la touchante allocution qu’on va lire, et qui a été prononcée , m temple israélite consistorial, par M. Isidor, Grand·Rabbin de Pa- ris, à l’occasion du mariage de deux enfants de Phonorable ré- dacteur en chef de cette feuille. En la publiant, nous ne voulons aucunement flatter l’am0ur- propre de personne, ni donnersatisfaction à une vanité puérile; mais nous croyons répondre à l’unanime sentiment de tous ceux qui l’ont entendue. Certes, les circonstances particulières de ‘ Tune des deux unions, le rôle actif déjà rempli d’une manière si honorable par l’un des conjoints dans des circonstances bien connues, prêtaient à la cérémonie un caractère tout spécial, et offraient à l’orateur sacré un texte d’élévations à la fois instructi- ves et touchantes. M. le Grand-Rabbin Isidor a compris que les conseils banals et les exhortations générales étaient déplacés là où des faits d’un _ intérêt moral si profond s’étaient accomplis; il a senti qu’il n’é—