Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/637

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xsniuus. 621 tation, et la scène, comme on sait, ne doit jamais être muette. Si les banquettes se taisent, il faut que l’Almémor parle; autrement, autant rester chez soi. Je crois donc qu’il y a mieux à faire, et que le progrès, à cet égard, n’a pas encore dit son dernier mot. Voyez d’ailleurs à quelle conséquence on arrive avec ce sys- tème. Vous connaissez ce cri sublime, le plus beau qui soit dans aucune religion, dans aucune langue humaine; cette éloquente profession de foi en deux syllabes : EMETHl qui, le Bosch-Ha- schânah et le Kippour, s’échappe à la méme heure de doux millions de poitrines israélites. Supposez maintenant Vofficiant arrivé à la ït't1JP et iigurez-vous cet étrange dialogue : L’orncmu· : - Rendons gràce au Maitre du monde! Il nous a faits plus grands que tous les peuples de la terre, car il nous a appris it Héchir le genou devant lui seul, le Roi des rois, le Saint, béni soit-il l - Lui seul est notre Dieu, il n’en est point d’autre l L"ASSEiIBLI!E, 2: haute voix : — C'est vrai! Les EIPLOYÉS, en chœur .• ·- Taisez-vous l Un quart d’heure plus tard : · L’oII|c1AN‘r : —· Tu es un Dieu de vérité; ta parole est vraie et immua- ble. Sois loué, Eternel, Roi de toute la terre, qui sanctiûes Israël et le Jour du Souvenir". i · IÉASSIIBLÉE, 2: haute voix : Amen l · Las EIPLOYÉS, Uiüêmëflt 3 ······• T&iICZ•VOH8! chut! Chili! Chut! i Et ainsi de suite. Messieurs les employés gagnent consciencieusement leur ar- gent, mais il va sans dire que leurs ridicules chut! chut! sont écrasés par la grande voix d’lsraël. ' Conclusion zquand un pareil résultat se trouve au bout d’uu système, il peut avoir du bon, mais il.réclame un amendement. Quoi qu’il en soit, et en dépit de la petite guerre qu’il a sou- levée et qui n’est pas encore apaisée, le temple de Metz est ` digne, il faut le dire, de son auguste destination. Honneur au Consistoire qui en a dirigé Péditication, combiné Porganisation financière, cérémonielle, réglementaire, et qui, à travers `mille obstacles élevés par les hommes et les choses, a mené à bonne lin