Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/647

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mammaires. G3'! modifiée de telle aorte que le traitement des ministres du culte israélitcpût étre voté ultérieurement par les Chambres. Un pro- jet de~loi..on ne sens fut présenté le 15 novembre 1850 par le mi- nistère de Casimir Périer, défendu par M. Augustin Périer, combattu à la fois par le parti légitimiste, et par les radicaux partisans diuue séparation absolue des cultes et de l’État. M. Eu- sèbe de Salverte soutint avec énergie les droits de la minorité. Le ministre de Vlnstruction publique d’alors reven diqua haute- ment.pour le Gouvernement lîhonneur d’avoir pris l`initiative de cette mesure, la défendit contre un amendement plus large en- core de Made Vaucelle, et la tit adopter à la Chambre des dépu- tés par 211 voix contre 71.. C ' M. Merilhou, ministre de la justice, agit dans le même sens à la Chambre des pairs : là, M. le comte Portalis, rapporteur, énu- méta, dans une harangue étendue, les titres des israélites à la justice nationale, et n’eut garde d’oublier la part qu’il avait prise vingt-cinq ans plus tôt à la direction des travaux du grand sanhe- drin : nous renvoyons le lecteur à ces discussions intéressantes, à ces discours semés des plus remarquables aperçus, et pronon- cés par les plus autorisés orateurs : on vit, chose étrange! un marin, u11 protestant, l ’amiral Verhuell, attaquer la loi, attaquer les israélites comme sectaires du Talmud et non de Moïse 1 La loi fut votée par cinquante-sept voix contre trente-deux. Les dernières discussions législatives qui occupent le Recueil, sont relatives: 10 aux difficultés, encore pendantes aujourd’hui, soulevées .r le séjour et Pétablissement des israélites français à l’étranger, et notamment en Saxe et en Suisse : là, MM. Carnot, Beaumont (de la Somme) , de Larochefoucault-Liancourt et Crémieux, se sont prononcés énergiquement pour l’énergique défense des drcitsade citoyen français, et pour la protection la plus-large àaceordor., dans les pays étrangers, aux nationaux de notre culte. Malgré les discussions de 1841 et de 1846, rien de

 t1’a eneoee été fait .:. la situation n’est pas encore fixée, la

porséeution a toujours le champ libre, et au m oment où nous écrivons, les can tons de Bâle-Ville et de`Bâle-Campagne en sont une déplorable preuve., qu’une intervention sérieuse du admi- ltetfmltesis ipourra seule neutraliser; 9.0 a¤x;augmontationa· que