Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/648

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638 ncmvrs réclame la déplorable modicité du traitement des`rabhins commu- naux, méme de ceux qui siégent dans des villes importantes. Nous avons parcouru pas à pas le cercle des investigations de ll. Achille Halphen, et nous avons éprouvé une si vive satisfac- tion à passer en revue les principales questions israélites de ces cinquante dernières années, que nous avons voulu la faire parta- ger aux nombreux lecteurs de ce Recueil. Sans faire à l’auteur le ridicule compliment de le comparer à Maimonide, et sans relever dans son livre quelques erreurs, qui sont le plus souvent celles des documents officiels où il a puisé et qu’il ne pouvait altérer, nous avons voulu rendre un public hommage à la patience, à la sagacité qu’il a déployées. M. A. Halphen a do ublement bien mérité de ses coreligionnaires, d’abord en leur donnant un livre utile, et aussi en leur donnant un noble exemple : il y a quelque chose de fortifiant et de consolant dans le spectacle de loisirs si utilement employés! J s. Cannrt. NOUVELLES. — Il y aquelques jours il a été célébré dans le temple consis- torial de Paris, un mariage de première classe d’un des fils Hal- phen avec mademoiselle Openheim, de Hambourg. Jamais le tem- ple n’a présenté un aspect plu s imposant par le concours d’une assistance nombreuse, dans laquelle on distinguait M. le général Cavaignac etautres personnages célèbres. Le temple était ébleu is· sant de lumières et de magnificence, et malgré la foule considé- rable l’ordre le plus parfait y a constamment régné. La quête a produit près de 1,*200 fra ncs, sans compter les autres bienfaits que nos familles opulentes ne manquent jamais de répandre en pareille circonstance. · · , - Mercredi, 25 novembre, a eu lieu, au temple consistorial de Paris, l’initiation religieuse d’environ quarante enfants, garçons et filles. Cette cérémon ie a pris définitivement racine par nous, et les parents, riches et pauvres, y font tous participer leurs enfants. Les orateurs, M. le Grand-Rabbin de Paris et M. Albert Cohn, ont dit de fort bonnes choses qui ont vivement impressionné le