Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/651

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mmnas. Bt-! mier objet de délibération est: Opinion du conseiller du gouver- nement sur le § 2 de la loi sur l’état des juifs. (Sehweizerischo NationalZoitung du 14 novembre.) Allemagne. ·—- Le consistoire protestant de l a Hesse-Électorale a rendu ré- cmment une décision qui ne prouve guère en faveur de ses prin- cipes libéraux. La petite ville de Hersfeld compte environ 8,000 habitants et, dans ce nombre, deux seules famillesisraé- lite:. Depuis plusieurs années, une sage-femme israélite y exer- çait son honorable indu strie ; le clergé de cette localité, au mois de septembre dernier, a déclaré qu’il n’enregistrerait plus les naissances opérées par cette sage-femme et ne lui permettrait plus d’esaister au bapteme des nouveau-nés. S ur Pappel fait au consis- toire, cette haute autorité a sanctionné le procédé du clergé. -·-· Hambourg. Une grave question de droi t israélite occupe ici l’at;tention publique. Un jeune israélite épousa, il y a quatre ans, une jeune Elle qui lui apporta en dot quelques milliers de dollars. Le lendemain du mariage, les créanciers du marié firent une descente chez lui et s’emparèrent de la dot. Le jeune homme se sauva en Amérique et la jeune femme rentra sous le toit pater- nel. Au bout de deux ans, ne recevant point de nouvelles de son mari, elle porta plainte en justice et accum son mari de désertion. Le défenseur du prévenu soutiut que la question de désertion ne pouvait étre admise, vu que le mari avait été obligé de s’expatrier pour échapper à la prison, et que la même considération empé- chait son rœour. La jeune femme, prenant acte de cette position, demanda le divorce et obtint gain de cause, mais le tribunal qui proaonça le divorce stipula que le mariage était dissous, et qu’il serait permis à la jeune femme de se remarier pourvu qu’il ne se présentât point d’o bstacle. La femme, en vertu de cette déclara- tion, est disposée à— se rernarier, mais elle ne peut produire de lettre de divorce (9;); et il est fort probable que son premier mari ne lui en enverra point. Il s’agit ainsi de savoir si elle peut con- tracter un nouveau mariage sans la production de ce titre. Les au- torités civiles gardent me neutralité absolue, mais les autorités religieuses tiennent au maintien du Code rabbinique, et ne ven- lent point maar outre: point de nouveau mariage sans production prhleble du P3 (Lettre de divorce). (Gazette du Judaïsme.) `Munîch. (Bavière). -— Nous trouvons dans un numéro déjà an- cien de la Gazette du Judaïsme quelques détails sur la position de nes eoeeligionnaires dans ce pays, détails dont quelques-uns n’ont rien perdu de leur intérêt. On se rappelle un duel qui a sa