Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/652

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642 t ncmvns lieu entre M. de Lerchenfeld et M. de Wrede. Le premier avait dit, lors des débats sur les israélites à la chambre, que tels qui au moment du danger avaient cherché un refuge chez des israé- lites, les ont, le danger passé, traités avec dureté. M. le prince de Wrede se reconnut dans cette assertion; un duel s`ensuivit, et puis plusieurs journaux publièrent une décla- ration du prince de Wrede taxant d’£nfdme mensonge l’assertion qn’il avait cherché, en mars 1848, un refuge dans une maison israélite. ,.· La vérité est qu’il chercha à échapper à l’indignation popu- laire en se cachant dans sa propre maison, mais il a conâé ses enfants et ses objets précieux à la maison de Pisraélite Feigel. C’est ce que ce dernier a établi dans l’Allgeme£ne Zeitung, et cette déclaration, qui n’a pas été contestée, mit tin au débat et fixa en même temps l’opinion publique sur le caractère des en- nemis des Juifs. En Bavière comme ailleurs, tout ce qui date de 1848, même ce qui émanait de l"initiative du Gouvernement, est l’objet des attaques d’un parti violent. Tel est le sort des propositions en fa- veur des israélites. Il est vrai de dire toutefois que dans mainte occasion l’autorité’s’est montrée plus libérale que la loi en vi- gueur. La simplification des cérémonies du culte fait des progrès dans ce pays, et l’article que nous avons sous les yeux exprime l`idée que de nouvelles prières en l_angue hébraïque soient rédigées pour remplacer d`anciennes. Les Hazanim des siècles passés en composaient bien; pourquoi ceux qui de nos jours auraient l’in· spiration et le talent ne jouiraient·i|s pas de la même autorité? Nous rappelons à cette occasion qu’à‘ la synagogue de Bruxel- les ont été exécutées des poésies dues à la plume de notre savant collaborateur M. Somerhausen (1). ' - -A Breslau, la corporation des chapeliers s’est opposée à l’en· trée d’un jeune israélite, comme apprenti chapelier, dans un atelier de cette ville. Les israélites de Breslaupjustement indi- gnés de cette stupide intolérance, on t décidé de ne plus se four- nir de chapeaux chez les chapeliers de cette ville, et d’établir en cette qualité, en lui avançant une forte somme, un de leurs core- . ligionnaires. ' ‘ — ·+·En France, lorsqu’il y a des mariages entre israélites et chrétiens, ces mariages occupent rarement le public, et Pan- nonce récente d’un refus de bénir un de ces mariages , fait suc- cessivement par un prêtre et par un rabbin, n’a occupé qu`un in- (1) n'|‘7ï|1' FPU lithographiés, Bruxelles, 1835. Nous on publierons qui- ¢]lB8•I·D8 4308 C0 Rüîlm I · I *