Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/653

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rsumus. ‘ . 645 stant le public; il y a même eu un refus analogue dont les journaux n’ont pas parlé. En Allemagne, ces mariages, plus fréquents, sont réglementés par l’autorité supérieure, et il en est souvent question dans la Gazette du Judaisme. Cette feuille publie à ce sujet des lettres que nous traduirons incessamment. En rapportant le règlement provisoire sur cette matière, établi à Hambourg, elle ajoute : a La conséquence de cet état de choses sera probablement le mariage de filles israélites riches avec des chrétiens, et peut·être aussi que, dans les classes inférieures, ces mariages seront plus fréquents, tels qu’entre domestiques chrétiens et cuisinières ou couturières juives. » ····· Hambourg. La loi qui règle le mariage entre chrétiens et i__sraélites est conçue dans un esprit éminemment libéral. Les ma- gistrats sont tenusà légaliser ces mariages et libre ensuite aux parties contractantes de recourir à la solennité religieuse. L’édu- cation des enfants issus de ces unions conjugales est entièrement abandonnée au gré des parents; ils peuvent élever leur jeune fa- mille indidéremment dans la religion du père ou dans celle de la lmère. —Le gouvernement sarde vient de nommer une commission pour réviser et coordonner toute la législation relative aux israé- lites des États sardes. Cette commission, dont fait partie notre honorable ami, M. Cantoni, Crand·-Rabbin de l’université de Tu- rin, s’est mise à l’œuvre, et si son projet est accepté les israélites du Piémont n’auront rien à envier aux israélites français à l’é·- gard des principes libéraux. — M. Hirsch Fasscl, rabbin à Cr. Kanicha, dont nous avons dans le temps annoncé l"ouvrage Justice et Droit d’après les principes du Talmud, vient d’adresser à l’Académie de Vienne le manuscrit d’un nouvel ouvrage que cette Académie va faire imprimenà ses frais, et pour lequel elle a accordé une médaille à Pauteur. Cet ouvrage, qui paraîtra en quatre volumes, est intitulé Droit civil fabbinique. —Un avocat israélite de Francfort, M. Kaim, avait, dans un procès entre deux époux chrétiens, été désigné par un tribunal allemand comme avocat de l’une des parties. Le ministre de la justice vient de décider qu’un avocat israélite ne peut diriger les affaires conjugales de chrétiens.