tentures. 649 presse, et le nom israélite et Pindépendance dn culte : il faut une tribune où nos plaintes trouvent un écho, et des écrivains spé- cialement voués à cette tâche. ` Uorganisation du culte à Paris a reçu, par Pinauguration du nouveau temple, une forte impulsion , mais elle a besoin d’être étendue, améliorée, complétée : il y a actuellement, à la tête de la plupart de nos administrations , des lrommes honorables , et remplis des meilleures intentions , élevés dans les idées d’amé-· lioration liturgique, convaincus par leur propre expérience qu’il g faut faire tléchir devant les besoins du temps des recommanda- tions purement temporaires, pour sauvegarder l‘essentiel et main ·- tenir l’autorité des principes absolus par leur essence comme par leur sainte utilité : les principaux points sur lesquels devront porter ces modifications , sont principalement relatifs à la célé- bration du culte public. Car, pour le culte intérieur et domes- tique , dégagé de certaines puérilités superstitieuses et d’un certain nombre d’observances visiblement surannées, tel, en nn mot qu’il se célèbre à Paris, nous maintenons que nulle religion n’en peut olïrir qui soit à la fois plus simple et plus touchant, nous maintenons qu"il environne la vie de l’homme de pratiques utiles et justes, faites pour lui rappeler fréquemment et les mi- sères de sa condition et la nécessité de l’intervention divine dans le développement de son existence. ' La situation de nos coreligionnaires à Pétranger, menacés, dans plusieurs pays , par la réaction opposée aux mouvements de l’aunée 1848, est devenue tolérable dans d"autres : l’Italie oüre le singulier spectacle de la tolérance la plus équitable au Nord, en Piémont, et de Pintolérance la plus odieuse, dans le Midi : les Etats germaniques, partagés entre les traditions historiques et · les besoins nouveaux, n‘ont su encore se concilier l’amour de leurs sujets is raélites, ni leur donner dans la cité et dans l’Etat la place légale qui leur revient : la Suisse, qu i prétend nous fer- mer hermétiquement ses portes, les verra tôt ou tard forcées par Pénergie du Gouvernement français. ' La situation générale des israélites n’est donc , ni en France, ni à Pétranger, exempte de périls : ce qu’il importe, avant tout, c’e•t de ne pas reculer, c’eat de œnserver le lien religieux qui nuit
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