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682 ncmvna , INSTRUCTION PUBLIQUE. cottstnùnxrtoits sun L’ÉnUca·r1ou RELIGIEUSÉ CHEZ LE! __ IBRAÉLITES anciens ET MODEB.NES« Le mot école et ses équivalents n'e xistant pas dans la langue biblique, on est fondé de croire que l’abseuce du mot prouve Pahsence de la chose. Chez les anciens hébreux Péducation religieuse (et sous la théocratie ce mot embrasse tout) devait être traditionnelle de père en fils; les chefs de famille étaient tenus d"instruire eux- mémes leurs enfants, c’était une recommandation formelle (Den- ter. vr, 7, 20). ll n’a pas plus existé d'écoIe pour David, Salomon, lea pro- phètes et l’auteur du livre de Job, que pour Homère et Démos- thènes. Le génie est créateur, il ne connait pas de maitre. Ala vérité on trouve (Rois, 2, 22) HJUDJ niv? t·t*l'l1, que Baschi traduit par ItJB'71R 11*3; et Kimchi par v't'tDl'l .h•.1I mais il s’a-git là d’une école prophétique, autrement dit d’une association d’hommes formés,déjà initiés dans la science ou près de l’être, comme le collège des prêtres chezles Egyptiens, comme la troupe des prophètes du temps de Samuel. Quant à des institu- tions analogues à nos écoles primaires, on n’en trouve aucun ves- tige dans nos livres saints. C"est ce qui peut expliquer la facilité avec laquelle le peuple en masse passait si souvent à Pidolâtrie. Chose remarquable! au retour de l’exil, au bout de soixante- dix ans, la langue— et |’écriture hébraîques étaient presqu’entière- ment oubliées, malgré Panalogie qui existe entre Phébreu et le chaldéen.

· La sagesse du scribe n’en fut pas décontenancéc : pour le

petit uembre de ceux qui avaient encore l’intelligen.ce de cum- prendre much van *7:: (Nehemtc vm,1 · 7), Esdru sa lecture du texte sacré; pourle grand nombre il Pinterpréla en chaldéeu; pour tous il remplace l’ancienne écriture hébraîquepar les ca- ractères asayriens. *1317 311:3 ‘78‘lU*‘7 ïhtfl l'¤1'l•J‘ ·l"l"lN'|J