Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/661

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untuvu. ` 653 11*11Utt 3J133 R11? *03- DTI"! 11.111*31 l'l'l111 D'1p1'l ]’1U"71 .U'1|>l1 [Will l1*'1‘IWtt 3113 Lltt'ü• U1`? 1'I'13 *¤'1tt DU'71 (Sanbedrin, fol. 21, 22.) ·— Cette ré forme si bardie produisit les fruits les plus heureux dans l’éducation nati onale : les juifs ne sont plus idolâtres que par la violence et la contrainte: soit par l’apostasie de quel- ques souverains pontifes, soit par la domination de quelques puis- sauces hostiles; mais l’esprit religieux ne fut plus éteint dans les cœurs, et sortit toujours de la lutte martyr ou victorieux. Plus Poppression était forte, plus les écoles se multipliaient pour préserver la jeunesse de la contagion idolâtre : le temple lui-même devint un lieu d’étude pour les docteurs de la loi (1), et quelle que fût la divergence des sectes et des opinions, le fond était toujours le même : respect inviolable pour le Mosaïsme. Aussi les dissensions intestines de la Judée tenaient-elles plu- tôt de la politique et des prérogatives du pouvoir que de la re- L ligion, puisque pharisiens, saducéens, esséniens, hérodiens, etc., se confondaient dans le même temple et siégeaient ensemble dans le même sanhédrin. De toutes ees sectes les pharisiens devaient l’emporter après la destruction de Jérusalem : · 1° Parce qu’ils étaient spiritualistes et qu"ils ne bornaient pas, comme les saducéens, leur espérance à cette vie ; · 2° Parce qu’ils s’étaient montrés les plus enclins à traiter avec les Romains et à éviter à leur patrie toutes les calamités que les lduméens, forcément convertis, et les zélateurs lui avaient atti rées. 5** Parce qu’ils étaient réellement animés d’un esprit de charité; qu’ils exerçaient Phospitalité envers leurs frères pauvres; tan- dis qu’ils se livraient eux-mêmes aux plus grandes austérités; . 4° Parce qu’ils avaient ouvert des écoles où la liberté de dis- cession était sans limites, sauf Pexamen du temps et de l’espace (1'tflttnl 11131 DUB"! VID. HUB`? HD1 HLIPDLI HD) ce qui leur atti- rait un grand nombre de disciples; (1) Encore nujourd’hui les synagogues s’appellent sclola, en allemand nclule, pûl'06 qüiàlkl ÉÉÃÃQIIÉ pfîüüïûllûllt CDIIBIIBPÉBI à ln Glléûlllllüûll Gt à lt polè- _ IIÉQIIG I"0liglBl8B· `