Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/666

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655 nant! Quieontpo se eentlitl àapable de la moindre voeden, ms talents, sans moyens, sans ressources, souvent même fetiguéde la mendicité, allait trauefomer en école une mesure obscure, éttteitect insalubre, qui ne lui servait pas moins de cuisine, de dbrteir; et quelquefois même de petite boutique. [enseignement portait uniquement sur la lecture etla tra- duction verbale hébraïque, en· patois tudesque. Quant à une mé- theù quelconque, il n’y avait pas à y penser: ainsi lecture sans principes. Comment ces pauvres gens pouvaient-ils enseigner ce qu’ils ignoraient eux~mèmes? M Les- conjugaisons d'une langue et la distinction d e ses racines doivent nécessairement précéder la traduction, ces soi-disant maitres n’en avaient pas la- moindre notion. Ces instituteurs ignorants, sans logique, sans précision, ne seeilantt pas rendre leurs idées avec cette netteté d’expression si inüspensable à la faiblesse cervicale du premier âge, en voyant leur peine perdue, entraient dans des mouvements spasmedi- ques, devenaient colères, impétueux, maltraitaicnt leurs élèves et faisaient de leurs écoles un séjour de peine, d’ennui, de tristesse et de larmes. Ceux qui voulaient soustraire leurs enfants à ces asiles de l’a— brutissement en les envoyant dans les écoles publiques, tom- baient d’un· excès dans l’autre : les enfants ne connaissaient plus rien du culte traditionnel de leurs pères. Et cependant, point dinstruction sans éducation, et point d’éducation sans morale et sans religion. _ (La sutteau prochain numéro.) ~ 1 Gmtson Lavr. Délégué cantonal.