Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/667

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1 i MÉ LANGES. , i A MONSIEUR LE GRAND-RABBIN DE LA SYNAGOGUE , CONSISIOBMLE DE JEABII (1 Monsieur le Grund-Rabbin , " · Prisonnier des absolutistes, en Espagne, j'ai dû la liberté et la vie à une famille israélite établie à la frontière. C’cst là une dette d’éternelle gratitude, aussi l’ai-je transmise à mes enfants, qui ont reçu les noms de mes généreux amis. L’ex_pression publique de ce sentiment m’engage à vous adresser, à l’occasion*de l’inau- guration du nouveau temple, quelques vers que j’extrais d’un ouvrage traitant de l’aü’ranchissement et de l’avenir d’Israël É dai- gnez agréer cet hommage que je rends aux familles dispersées du peuple de Dieu, · Veuillez, monsieur le Grand-Rabbin, recevoir, etc. nÉt;··ÉmÉna·1·101v. (Hymne dela Vierge d’IsraéI.) U l Sous le toit de l’exil, il veuve d’lsraël, _ Ne dis plus à l’enfant que ta race est .flél.rie_; Enfant, le temps est proche, espère, espère et prb; Il n’est point d'exil éternel Pour un peuple opprimé qui pleure la patrie. Bercez, hercez l’ent`ant aux chants de liberté, Murmures-les à son oreille, ` Qu’il les entende aussi quand il sommeille, ' Car pour briser les fers de la en,ptivî|·6· Son Dieu voudra qu’il se réveille. (i) L’intentien, indépendamment du mérite poétique des vers qui suivent, leur méritait la place que nous le-nr accordons, ainsi qu’à la lettre d’cnvoi; aussi nous sommes—·no=ns empressé d’acC¤cilli1• la communication que nous en faite leur auteur, M. Belley. ·