tère, — est animé des intentions les plus matrimoniales à l’égard de miss Lilian… Je n’ai vraiment qu’à leur souhaiter à tous deux une longue suite de prospérités, au cas échéant, et ne me reconnais nul motif pour m’inquiéter de la réponse que fera « ma petite amie » le jour où Digbay lui adressera sa demande. Il est clair qu’il l’aime ; il le laisse d’ailleurs voir avec une naïveté touchante, en homme très jeune. De plus, il est beau garçon, de bonne naissance, d’âme excellente, je suis sûr, et d’intelligence bien moyenne…
Miss Lilian ne paraît guère lui donner plus d’attention qu’elle n’en accorde aux autres ; et ni avec lui, ni avec personne, elle ne flirte, tout Anglaise qu’elle est. Et moi, je suis charmé, sans me l’avouer, parce qu’elle rit des phrases sentimentales qu’il lui débite ;