Page:Ardel - Coeur de sceptique.pdf/307

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— Mon Dieu, vous savez !!! Oh ! qui vous a dit ?…

— Alors vous pensez que je vous aurais ainsi laissée disparaître sans chercher à connaître le motif qui entraînait ma Lilian à se dérober à sa promesse ?

— Mais maintenant, vous le connaissez !… Pourquoi êtes-vous ici ?… Pourquoi n’avez-vous pas eu pitié de moi et me rappelez-vous mon pauvre rêve fini ?… J’ai trop souffert, je n’en puis plus !…

Les mêmes mots lui venaient aux lèvres que sa mère avait prononcés des années auparavant. Il l’enveloppa d’un regard de suprême tendresse :

— Ma pauvre petite enfant, murmura-t-il.

Et il écarta les doigts minces qui voilaient le visage pâli.

— Lilian, mon enfant chérie, regardez-