Page:Ardel - Un conte bleu.pdf/242

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Pourquoi eût-elle retardé la minute inoubliable qui allait joindre leurs deux existences ?

Avec un regard où était toute son âme, elle se rapprocha de lui, et très bas alors, devant la splendeur des neiges lumineuses, éternelles, comme le voulait être leur amour, elle prononça le serment divin :

— Je veux ce que vous voulez, Pierre… Dans la joie comme dans la peine, mon bonheur sera de vivre pour vous !…