Page:Argens - Mémoires du marquis d’Argens.djvu/107

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éloignées, ont cependant bien des choses qui leur sont également communes.

» Porte-toi bien mon cher Monceca ! vis content et heureux, et cherche toujours ton bonheur dans l’amour des sciences et de la philosophie. »

De Tripoli, ce …

On conçoit aisément que cette manière de parler des objets les plus importans dut attirer bien des reproches au marquis d’Argens ; mais il s’en moquait, ou, pour mieux dire, c’est tout ce qu’il demandait, parce que la plainte ou les reproches faisaient naître de nouvelles discussions qui donnaient plus d’importance ou d’éclat à l’ouvrage et à l’auteur.

Aussi, lorsque le cadre qu’il avait pris pour faire parler des juifs sur nos lois, nos usages et notre littérature, fut usé, il emprunta celui des Chinois, des Rabbins cabalistes ; et l’on vit naître les Lettres Chinoises, les Lettres CaBalistigues, moins recherchées que les premières, mais toujours écrites dans le même esprit et du même ton.

Nous n’entendons pas dire par ces observations sur les principaux ouvrages du mar-