belle par excellence, (auſſi ne l’appelloit-on que la belle Ferronniere), lui donna ce Mal, qu’elle avoit eu de ſon Mari, qui, pour ſe venger d’elle & du Roi, l’alla prendre exprès dans un Lieu infame. Le Bruit couroit encore que ce Prince en avoit fait part à la Duchesse d’Etempes ; mais, qu’étant jeune comme elle étoit, Fernel, lui faiſant prendre du Lait d’Aneſſe, la guérit avec le Tems. Pour François I, tout excellent que fut ce Médecin, il n’en put être guéri, n’aïant oſé haſarder ſur lui le Mercure, faute d’en ſçavoir toutes les Propriétés qu’on a decouvertes depuis. Dans le Livre qu’il a fait, de la Cure de ce Mal, ſe voïent les Remedes dont il uſa pour guérir Mesieres, Prieur de St. Denis de la Chartre, & un Médecin docte & en eſtime.
