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Page:Argens - Mémoires historiques et secrets, concernant les amours des rois de France, tome 3.djvu/22

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de Naples.


Henri III eut cette Maladie, de même que ſon Ayeul, & qui lui fit perdre les Cheveux : & quoique ſur un des Côtez de certain Morceau d’or de l’An 1490, c’eſt-à-dire bien longtems avant le Régne de ce Prince, que m’a montré le docte & curieux Seguin, Doïen de Saint Germain de l’Auxerrois, il s’y voïe une Perruque longue, friſée, bien garnie, & faite comme celles que portent aujourd’hui les Hommes les plus propres, néantmoins, ſoit que l’Invention en fut perdüe, il ſe vit réduit à prendre une Calotte, où ſes Cheveux étoient couſus, mais ſi mal faite, qu’il la couvroit toûjours de ſa Tocque, ſans l’ôter devant qui que ce fut, non pas même devant ſa Mere, ſa Femme, ni les Ambaſſadeurs ; ce qui fait voir, en paſſant, que l’Invention des Perruques n’eſt

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