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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/390

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LE CHŒUR.

Un bœuf ? Pas du tout, à moins qu’il ne faille beugler au secours !

TRYGÆOS.

Que diriez-vous d’un gros cochon gras ?

LE CHŒUR.

Non, non !

TRYGÆOS.

Pourquoi ?

LE CHŒUR.

De peur des cochonneries de Théagénès.

TRYGÆOS.

Que voulez-vous alors des autres offrandes ?

LE CHŒUR.

Une brebis.

TRYGÆOS.

Une brebis ?

LE CHŒUR.

Oui, de par Zeus !

TRYGÆOS.

Mais tu prononces ce mot à l’ionienne.

LE CHŒUR.

C’est à dessein ; car si, dans l’assemblée, quelqu’un dit qu’il faut faire la guerre, tous les assistants, pris de peur, bêleront à l’ionienne : « Oï ! »