Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/169

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LE PROBOULOS.

Qui es-tu, toi ? Un homme ou Konisalos ?

LE HÉRAUT.

Je suis un héraut, ô grand enfant ; et, j’en atteste les Gémeaux, je viens de Spartè pour la trêve.

LE PROBOULOS.

Et c’est pour cela que tu portes une lance sous l’aisselle ?

LE HÉRAUT.

Moi, non, de par Zeus !

LE PROBOULOS.

Pourquoi te détournes-tu ? Pourquoi tirer ainsi ta khlamyde ? Est-ce que la marche t’a donné des tumeurs dans l’aine ?

LE HÉRAUT.

Par Kastor ! assurément cet homme est fou !

LE PROBOULOS.

Mais tu es dans un état scandaleux, homme sans pudeur !

LE HÉRAUT.

Moi, non, de par Zeus ! Pas de plaisanteries.

LE PROBOULOS.

Qu’est-ce donc que cela ?

LE HÉRAUT.

Une skytale lakonienne.