Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/201

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blanc, rasé de près, voix de femme, délicat, charmant à voir.

AGATHÔN.

Euripidès.

EURIPIDÈS.

Qu’est-ce à dire ?

AGATHÔN.

N’as-tu pas écrit quelque part : « Tu aimes à voir la lumière, crois-tu que ton père ne l’aime pas aussi ? »

EURIPIDÈS.

Oui.

AGATHÔN.

N’espère donc pas qu’aujourd’hui nous nous exposions à ton mal : nous serions fous. Mais ce qui t’est personnel, supporte-le toi-même. C’est justice de supporter les malheurs, non par la ruse, mais par la patience.

MNÈSILOKHOS.

En effet, toi, débauché, tu t’es élargi le derrière, non par des paroles, mais par la patience.

EURIPIDÈS.

Qu’est-ce qui te fait craindre de te rendre là-bas ?

AGATHÔN.

Il m’arriverait encore pire qu’à toi.

EURIPIDÈS.

Comment ?