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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/203

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EURIPIDÈS.

Raser ce poil et brûler celui d’en bas.

MNÈSILOKHOS.

Fais-le, si bon te semble, puisque j’ai tant fait que de me dévouer.

EURIPIDÈS.

Agathôn, tu portes toujours sur toi quelque rasoir, prête-nous-en un maintenant.

AGATHÔN.

Prends-en un toi-même dans l’étui.

EURIPIDÈS.

Tu es un brave homme. (À Mnèsilokhos.) Assieds-toi : enfle la joue droite.

MNÈSILOKHOS.

Holà là !

EURIPIDÈS.

Pourquoi cries-tu ? Je t’enfonce une broche dans le gosier, si tu ne te tais pas.

MNÈSILOKHOS.

Attatata, iattatata !

EURIPIDÈS.

Où cours-tu ?

MNÈSILOKHOS.

Au temple des Déesses Vénérables. Par Dèmètèr ! je ne reste pas ici pour être mutilé.