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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/274

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XANTHIAS.

Non, vraiment, je t’en conjure, loue plutôt un des morts qu’on transporte, et qui se rend ici.

DIONYSOS.

Et si je n’en trouve pas ?

XANTHIAS.

Alors emmène-moi.

DIONYSOS.

Bien dit. Or, voilà justement un mort qu’on emporte. Hé ! le mort ! c’est à toi que je parle, à toi, le mort ! Dis, l’homme, veux-tu porter un petit paquet chez Hadès ?

LE MORT.

Comment est-il ?

DIONYSOS.

Le voici.

LE MORT.

Tu paieras deux drakhmes de commission.

DIONYSOS.

De par Zeus ! pas tant que cela.

LE MORT.

Continuez votre route, vous autres.

DIONYSOS.

Attends un peu, l’ami, que je m’arrange avec toi.

LE MORT.

Si tu n’allonges pas deux drakhmes, pas un mot.