Aller au contenu

Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/273

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

DIONYSOS.

Au nom des dieux, on devrait y ajouter quiconque a appris la pyrrhique de Kinésias.

HÈRAKLÈS.

Plus loin, tu seras enveloppé par le son des flûtes ; tu verras une brillante lumière, comme ici ; des buissons, des myrtes, d’heureux thiases d’hommes et de femmes, avec de bruyants applaudissements.

DIONYSOS.

Et qui sont ceux-là ?

HÈRAKLÈS.

Les initiés.

XANTHIAS.

Et moi, de par Zeus ! je suis l’âne qui porte les mystères. Non, je ne supporterai pas cela pendant plus longtemps.

HÈRAKLÈS.

Ils te diront tout au long ce qu’il te faudra, car ils demeurent tout auprès de la route voisine des portes de Ploutôn. Mille prospérités, frère.

DIONYSOS.

Et à toi, de par Zeus ! bonne santé. Toi, esclave, reprends ton bagage.

XANTHIAS.

Avant de l’avoir déposé ?

DIONYSOS.

Et au plus vite !