Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/282

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plus hâbleur que Hèraklès. Oui, je souhaiterais quelque rencontre, quelque lutte qui signalât mon voyage.

XANTHIAS.

De par Zeus ! j’entends je ne sais quel bruit.

DIONYSOS.

Par où, par où est-ce ?

XANTHIAS.

Par derrière.

DIONYSOS.

Marche derrière.

XANTHIAS.

Non, c’est par devant.

DIONYSOS.

Marche devant.

XANTHIAS.

Hé ! de par Zeus ! je vois un monstre énorme.

DIONYSOS.

Comment est-il ?

XANTHIAS.

Effrayant. Il prend toutes les formes, tantôt bœuf, tantôt mulet, puis femme charmante.

DIONYSOS.

Où est-elle ? Que j’aille de son côté.

XANTHIAS.

Mais ce n’est plus une femme ; c’est un chien.