Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/301

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ÆAKOS.

Non, on ne saurait nier que tu ne sois un brave. Tu vas au-devant de ce qui est juste. Allons, déshabillez-vous !

XANTHIAS.

Comment donc nous appliqueras-tu la question d’une façon équitable ?

ÆAKOS.

Aisément : coup par coup à chacun.

XANTHIAS.

Bien dit. Tiens, regarde si tu me vois remuer.

ÆAKOS.

Voilà, je t’ai frappé.

XANTHIAS.

Non, de par Zeus !

ÆAKOS.

En effet, je ne le croirais pas. Mais je vais à celui-ci, et je frappe.

DIONYSOS.

Quand donc ?

ÆAKOS.

Mais j’ai frappé.

DIONYSOS.

Comment se fait-il que je n’aie pas éternué !

ÆAKOS.

Je ne sais. Je vais recommencer sur l’autre.