Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/349

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DIONYSOS.

Qu’y a-t-il de honteux, si les spectateurs n’en jugent pas ainsi ?

EURIPIDÈS.

Méchant, me laisseras-tu donc parmi les morts ?

DIONYSOS.

Qui sait si la vie n’est pas une mort, le souffle un dîner, le sommeil une toison ?

PLOUTÔN.

Entrez donc, Dionysos, à l’intérieur.

DIONYSOS.

Pourquoi ?

PLOUTÔN.

Pour que je vous traite en hôtes, avant votre départ.

DIONYSOS.

Bien dit, j’en prends Zeus à témoin. Je ne suis pas fâché de l’affaire.




LE CHŒUR.

Heureux l’homme d’une sagesse accomplie ! Beaucoup de preuves l’attestent. Celui-ci, pour s’être montré sage, reverra sa maison, au grand avantage de ses concitoyens, au grand avantage de ses parents et de ses amis, parce qu’il a été intelligent. Il est donc bon de ne pas demeurer