Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/360

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PRAXAGORA.

Voyons donc, toi, attache ta barbe, et, tout de suite, deviens homme. Moi, je vais mettre des couronnes et m’attacher une barbe comme vous, pour le cas où je voudrais parler.

DEUXIÈME FEMME.

Tiens, ô ma très douce Praxagora, vois combien, par malheur, cette chose est ridicule.

PRAXAGORA.

Comment ridicule ?

PREMIÈRE FEMME.

On dirait qu’on a suspendu des sépias grillées en guise de barbe.

PRAXAGORA.

Que le purificateur porte le chat à la ronde. En avant ! Ariphradès, cesse de bavarder : passe et assieds-toi. Qui veut prendre la parole ?

HUITIÈME FEMME.

Moi.

PRAXAGORA.

Ceins donc cette couronne, et bonne chance !

HUITIÈME FEMME.

Voici.

PRAXAGORA.

Parle.