Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/377

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elles ; d’autant que c’est la seule chose qui ne se soit jamais faite dans la ville.

BLÉPYROS.

Et cela a été résolu ?

KHRÉMÈS.

Comme je te le dis.

BLÉPYROS.

Tout va leur être subordonné de ce qui est confié aux citoyens ?

KHRÉMÈS.

Il en est ainsi.

BLÉPYROS.

Et je n’irai plus au tribunal, mais ma femme ?

KHRÉMÈS.

Ce ne sera plus toi qui élèveras les enfants que tu as, mais ta femme.

BLÉPYROS.

Je n’aurai plus le souci des affaires dès le point du jour ?

KHRÉMÈS.

Non, de par Zeus ! les femmes en auront désormais le soin. Toi, tu pètes à ton aise, sans bouger de la maison.

BLÉPYROS.

Il y a une chose à redouter pour notre groupe, quand elles auront en main les rênes de la cité, c’est qu’elles ne nous prennent de force.