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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/409

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PREMIÈRE VIEILLE.

Ce n’est pas ma vieillesse qui te chagrine.

LA JEUNE FILLE.

Quoi donc ? Ton fard et ta céruse ? Pourquoi me parles-tu ?

PREMIÈRE VIEILLE.

Et toi, pourquoi mets-tu ton nez à l’air ?

LA JEUNE FILLE.

Moi ? Je chante, à part moi, pour Épigénès, mon amant.

PREMIÈRE VIEILLE.

Ton amant ? En as-tu d’autre que Gérés ?

LA JEUNE FILLE.

Il te le prouvera : tout à l’heure il sera près de moi. C’est lui-même, le voici.

PREMIÈRE VIEILLE.

Il n’a pas besoin de toi, vilaine.

LA JEUNE FILLE.

De par Zeus ! vieille étique, il te le fera voir ; moi, je me retire.

PREMIÈRE VIEILLE.

Moi aussi, pour que tu saches que j’ai bien plus de raison que toi.




UN JEUNE HOMME.

Plût au ciel qu’il me fût permis de coucher avec cette