Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/416

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PREMIÈRE VIEILLE.

Viens chez moi.

LE JEUNE HOMME.

Est-ce pour moi une nécessité ?

PREMIÈRE VIEILLE.

Un ordre à la Diomédès.

LE JEUNE HOMME.

Étends d’abord une couche d’origan, puis mets dessous quatre branches brisées, ceins ta tête de bandelettes ; dispose les lékythes et place le vase d’eau devant la porte.

PREMIÈRE VIEILLE.

Tu achèteras aussi une couronne pour moi.

LE JEUNE HOMME.

Oui, de par Zeus ! si tu dures plus que la lumière des cires ; car je pense que tu vas tomber morte tout de suite, en entrant.




LA JEUNE FILLE.

Où entraînes-tu ce jeune homme ?

PREMIÈRE VIEILLE.

C’est mon bien que j’emmène.

LA JEUNE FILLE.

Tu n’as pas le sens commun. Il n’a pas l’âge, étant ce qu’il est, pour coucher avec toi : tu serais sa mère plutôt