Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/470

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KHRÉMYLOS.

Voilà enfin cette coquine partie ! Maintenant, moi et toi, emmenons au plus vite le Dieu, pour le faire coucher dans le temple d’Asklèpios.

BLEPSIDÈMOS.

Ne perdons pas de temps, de peur qu’on ne vienne derechef nous empêcher de faire le nécessaire.

KHRÉMYLOS.

Esclave ! Kariôn ! Apporte vite les tapis : il faut conduire Ploutos avec les rites accoutumés ; prends tout ce qui est prêt dans la maison.




LE CHŒUR.
(Lacune.)




KARIÔN.

Ô vous, qui souvent avez fait maigre chère dans les fêtes de Thèseus, vieillards, nourris de quelques grains d’orge, que vous êtes heureux, quelle bonne chance pour vous et pour tous ceux qui sont gens de bien !

LE CHŒUR.

Qu’est-il donc arrivé, mon cher, à tes amis ? Tu as l’air d’un conteur de bonne nouvelle.