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PROMÈTHEUS.
Retiens-toi, retiens-toi ; ne crie pas.
PISTHÉTÆROS.
Qu’y a-t-il ?
PROMÈTHEUS.
Silence, ne prononce pas mon nom : tu me perds, si Zeus me voit ici. Mais si tu veux que je te dise comment vont toutes les affaires là-haut, prends cette ombrelle et tiens-la au-dessus de ma tête, afin que les dieux ne me voient pas.
PISTHÉTÆROS.
Iou ! iou ! tu as là une idée excellente et digne de Promètheus. Mets-toi vite dessous et parle hardiment.
PROMÈTHEUS.
Écoute, alors.
PISTHÉTÆROS.
Je t’écoute, parle.
PROMÈTHEUS.
C’en est fait de Zeus.
PISTHÉTÆROS.
Depuis quand ?
PROMÈTHEUS.
Depuis que vous avez bâti dans l’air. Aucun homme ne sacrifie plus aux dieux, et l’odeur des cuisses n’est plus montée jusqu’à nous depuis ce temps-là. Mais nous