Non, pas de baiser.
Bon gré, mal gré, je t’embrasserai.
Ah ! coquines, comme vous savez nous endormir et nous tromper avec vos caresses ! C’est bien à raison qu’on a dit : « Rien à faire avec ces pestes pestissimes, mais rien à faire, hélas ! sans ces misérables ! » Enfin, faisons la paix, je ne vous ferai plus de mal, vous ne m’en ferez plus ; et chantons en chœur.
Nous n’avons aucune envie, citoyens, de dire le moindre mal de personne ; bien au contraire nous voulons être bien avec tous et faire beaucoup de bien. Le mal présent nous suffit amplement. Si quelqu’un, homme ou femme, a besoin d’argent, nous tenons à sa disposition deux ou trois mines, car nous avons beaucoup d’argent dans nos bourses. Et puis, quand la paix sera faite, les emprunteurs n’auront rien à rendre. Mais nous voulons régaler aussi quelques débauchés Carystiens, des gens très bien. Nous avons encore un peu de purée de légumes et un petit cochon de lait que nous venons d’immoler. Vous ne manquerez pas de chair fraîche et tendre. Venez donc aujourd’hui chez