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Page:Aristophane - Lysistrata (trad. Raoul Vèze), 1928.djvu/92

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MYRRHINE

Si, j’en ai pitié, mais son père n’en a aucun soin.

CINÉSIAS

Descends, mon petit démon, descends pour ton gosse.

MYRRHINE

Hélas ! quel malheur d’être mère ! Il faut que j’y aille.

CINÉSIAS

Elle me semble encore plus jeune et plus séduisante. C’est drôle, plus elle se refuse, plus elle me repousse, et plus elle excite mon désir.

MYRRHINE

Ô le petit gosse chéri d’un père méchant ! Viens, que je t’embrasse, le délice à sa maman !

CINÉSIAS

Pourquoi, vilaine, agir ainsi, écouter les autres femmes et me faire de la peine, et te chagriner aussi ?

MYRRHINE

Bas les pattes !

CINÉSIAS

Tout va mal à la maison.