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Page:Aristophane - Lysistrata (trad. Raoul Vèze), 1928.djvu/91

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CINÉSIAS

Ô Myrrhine, ma grande chérie, que dis-tu ? Descends.

MYRRHINE

Non, par Zeus, je ne veux pas descendre.

CINÉSIAS

Je t’appelle, et tu ne descends pas, Myrrhine ?

MYRRHINE

Tu m’appelles, mais tu ne veux pas de moi.

CINÉSIAS

Je ne veux pas de toi ? Mais tu ne vois donc pas combien je suis raide !

MYRRHINE

Je m’en vais.

CINÉSIAS

Oh ! non, je t’en supplie. Viens au moins embrasser ton enfant. Petit, appelle ta maman.

L’ENFANT

Maman, maman, maman !

CINÉSIAS

Eh quoi ! tu n’as pas pitié de ce gosse que depuis six jours tu n’as pas lavé, et qui demande le sein.