Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/15

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vains qui ont donné dans leurs œuvres une place aux oiseaux ; Rabelais et sa description de l’Isle sonnante, île dont tous les habitants étaient devenus oiseaux, mais bien ressemblants aux hommes ; Voltaire et la Princesse de Babylone, où le phénix écrit à deux griffons de ses amis parla poste aux pigeons ; Alfred de Musset et le Merle blanc ; Georges Sand et le Diable aux champs, où les conversations des oiseaux alternent avec celles des hommes et des femmes. Ajoutons enfin que, dans les fragments laissés par Gœthe, il y a une sorte d’imitation de la première partie des Oiseaux d’Aristophane ; cette pièce n’a pas été terminée et nous ne croyons pas qu’il y ait lieu de le regretter.