Et Agathon, qu’est-il devenu ?
Il m’a laissé ; il s’est retiré. C’était un bon poète, très regretté de ses amis.
Dans quel pays, l’infortuné s’est-il retiré.
Au festin des Bienheureux.
Et Zénoclès ?
Oh, parbleu ! qu’il périsse.
Et Pythangèle ?
L’on pense à eux, et l’on ne songe pas à moi, qui n’en puis plus.
N’y a-t-il donc pas ici d’autres jeunes morveux qui font plus de dix mille tragédies et qui sont d’une stade plus jaseurs qu’Euripide ?
Ce ne sont que de faibles rejetons, des babillards, qui gazouillent comme des hirondelles, des corrupteurs du bon goût. Si on leur a donné un seul chœur, s’ils ont fait une seule fois une faveur à Melpomène, ils tombent aussitôt épuisés de fatigue. Mais, quelques recherches que tu fasses, tu ne trouveras plus un seul poète d’une imagina-