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Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/422

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412 THEATRE D'ARISTOPHANE.

LE PREMIER CITOYEN,

Si on te frappe, qu'en arrivera-t-il ?

LE DEUXIÈME CITOYEN,

J'aurai recours à la justice.

LE PREMIER CITOYEN.

Si on se moque de toi, qu'en arrivera-t-il ?

LE DEUXIÈME CITOYEN.

Je me tiendrai près des portes

LE PREMIER CITOXIIN.

Qu'y feras-tu, dis-moi !

LE DEUXIÈME CITOYEN.

Je prendrai les mets sur les plats qu'on portera.

LE PREMIER CITOYEN.

Vas-y donc le dernier. Pour vous, ô Simon et Parme- 1 non, prenez tout ce qui m'appartient là et portez-le. 1

LE DEUXIÈME CITOYEN. \

Permettez, je peux vous être utile en les aidant h porter. \

LE PREMIER CITOYEN. ;

Toi? Non, non. Car je craindrais que tu n'eusses Tau- \ dace de revendiquer ce que j'aurais donné à la prési- | dente. j

LE DEUXIÈME CITOYEN, à part.

Il faut donc, morbleu, que j'invente quelque ruse pour ] conserver ce qui m'appartient et pour avoir ma part, i d'une manière ou d'une autre, de tout ce qu'on met en ; commun. Ah 1 excellente idée : il faut aller bien vite me \ présenter au festin. (Il sort.)

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