porte, ou je vais mourir étendu sur ce seuil. Je veux, ô ma douce amie, prendre près de toi les vifs ébats du plaisir. O Cypris, pourquoi me transporter ainsi pour elle ? Permets-le, je t’en conjure, ô Amour, et fais qu’elle vienne partager ma couche. Mais tout cela est faiblement exprimé, eu égard à ma position. Pour toi, ô mes délices, je t’en prie, ouvre-moi et embrasse-moi, car je languis pour l’amour de toi. toi qui m’es plus chère, même que le plus joli bijou d’or, ô rejeton de Cypris, favorite des muses, élève des grâces, minois voluptueux, ouvre et embrasse-moi, car je languis pour l’amour de toi.
Hé, hé, qu’as-tu à frapper ? Me veux-tu quelque chose ?
Rien du tout.
Tu frappais cependant à la porte.
Je veux plutôt mourir.
Qu’es-tu donc venu chercher avec ton flambeau ?
Je suis venu chercher un Anaphlystien[1].
Lequel ?
Ma foi celui qui voudra se prêter à tes goûts : c’est sans doute ce que tu attends.
- ↑ Il y a là un jeu de mots obscène.