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docteur Claus, Traité de zoologie, zoologie descriptive, page 49, trad. de M. Moquin-Tandon, 1878.)

Après M. le docteur Claus, on peut encore citer deux savants auteurs de l’Histoire de la zoologie : Spix, qui écrivait en 1811, et M. Victor Carus, professeur d’anatomie comparée à l’Université de Leipzig. « Malgré des erreurs qu’il est facile de reconnaître, dit M. Carus, le mérite d’Aristote n’en reste pas moins très considérable. Le premier, en effet, il a apporté dans l’étude du règne animal, la méthode et la science. C’était rendre possibles, c’était même préparer des recherches ultérieures ; mais c’était surtout placer la zoologie et l’anatomie comparée, pour la première fois, parmi les sciences inductives, et contribuer ainsi à leur développement. » (M. V. Carus, Histoire de la zoologie, p. 58, trad. française, 1880.)

Il serait inutile de pousser plus loin, bien qu’il fût aisé d’accumuler une masse d’autorités unanimes. Mais à côté de l’éloge, on doit entendre aussi la critique ; et puisque tant de zoologistes, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, ont vanté le génie d’Aristote, la vérité exige qu’on voie équitablement si