LIVRE II, CH. III, j; 3. 25:^
être considérées, soit dans leur rapport aux choses elles- mêmes, soit par rapport à nous; et, par exemple, on poarrait les étudier dans la gymnastique, la médecine, l'architecture, la marine, ou dans tel autre développement de notre activité, qu'il soit scientifique ou non scientifique, qu'il soit suivant les règles de l'art ou contre ces règles, g 2. Le mouvement en effet est un continu ; et l'action n'est qu'un mouvement. En toutes choses, c'est le milieu par rapport à nous qui est ce qu'il y a de mieux ; et c'est lui que nous prescrivent à la fois la science et la raison. Partout, le milieu a cet avantage de produire la meilleure manière d'être ; et l'on peut s'en convaincre à la fois et par l'induction et par le raisonnement. Ainsi, les con- traires se détruisent réciproquement; et les extrêmes sont tout ensemble et opposés entr'eux et opposés au milieu ; car ce milieu est l'un et l'autre des deux extrêmes relativement à chacun d'eux ; et, par exemple, l'égal est plus grand que le plus petit, et plus petit que le plus grand. § 3. Par une conséquence nécessaire, la vertu morale doit consister dans certains milieux et dans une
��liels ne l'est plus au même dfgré des § 2. C'est le milieu par rapport à
•ientimeiils et dos idées. ■ — La fjym- jjohs. L'auleur veut dire sans doi. te
nastiqtie la médecine Ces que le milieu varie avec les indivi-
exemplcs ne contribuent pas à éclair- dus. Celle pensée est très-neltcment
cir la pensée; on pourrait dire bien exprimée dans la Morale à Nico-
plutôt qu'ils l'obscurcissent. Le motif maquc, loc. laud. — Par l'induction
même qui est donné un peu plus bas, et par le rainonncment. En d'autres
ne paraît pas très-fort. Il est bien vrai termes, par l'observation des faits et
que l'action est un mouvement. Mais par la pure théorie,
ces mouvements tout intérieurs de § 3. Par une conséquence ncces-
l'ùme ne jieuvent se mesurer comme sairc. Cette conséquence, loin d'être
les mouvemcnis des objets. nécessaire, s<^rait très-contestable;
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