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206 M©RALE A EUDÈME.

§ 22. Quant à l'intention ou préférence, il nous est é\ident qu'elle n'est absolument ni la volonté ni le juge- ment, et qu'elle est le jugement et l'appétit réunis, lorsque l'on conclut et que l'on décide un acte, après une délibération préalable, ftîais, de plus, comme, lorsqu'on délibère, on délibère toujours en vue de quelque fin qu'on poursuit, et qu'il y a toujours un but sur lequel celui qui délibère a les regards attachés, pour discerner ce qui peut lui être utile, il en résulte, je le répète, qne personne ne délibère, h proprement parler, sur la fin. Mais c'est cette fin qui est le principe et l'hypothèse initiale de tout le reste, comme le sont les hypothèses fondamentales dans les sciences de purg théorie. Nou;; avons déjà dit quel- ques mots de tout cela au début de cette discussion ; et nous en avons traité avec tout le soin désirable dans les Analytiques. § 23. D'ailleurs, l'examen des moyens qui peuvent conduire au but désiré, peut être fait avec l'habi- leté que l'art inspire, ou sans habileté ; et, par exemple, si l'on délibère pour savoir si l'on fera ou si l'on ne fera pas la guerre, on peut se montrer plus ou moins habile dans cette délibération, g 24. Le point qui, tout d'abord, méritera le plus d'attention, c'est de savoir en vue de quoi l'on doit agir, c'est-à-dire le pourquoi. Est-ce la

��droits. Voir plus loin la théorie de la répète. J'ai ajouté ces mots. — Au

justice dans le livre quatrième, qui début de cette discussion. Voir plus

n'est que la -reproduction du livre haut, cii. 6, § 7, — Dans [es

cinquième de la iMorale à Nice- Analytiques. Voir 1rs Derniers Ana-

maque. ^ lyliques, livre I, cli. 2, § 15, etch. i 0,

§ 22. FAle n'est absolument ni le § 7 et 8, p. 12 et 60 de ma traduc-

juficmen t. Repétition de ce qui a été tion. dit un peu plus haut, § IZi. — Je le $ 23. Accc l'habilctc que l'arl ins-

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