Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/1413

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LIVRE VII, CH. IX, g I. A09

Nous nous arrêtons ici en ce qui concerne l'auiitié, tant celle qu'on peut avoir poar soi, que celle qu'on peut avoir pour les autres.

��CHAPITRE IX.

��Do la justice dans les relations d'amitié et dans les associations de toutes sortes, politiques, commerciales, particulières. — Des diverses formes de gouvernement. — La proportion est, en gé- néral, la seule égalité véritable et juste.

^ i. Il semble que la justice est une sorte d'égalité, et que l'amitié consiste dans l'égalité même, à moins qu'on n'ait tort quand on dit que l'amitié n'est qu'une égalité. Toutes les constitutions politiques ne sont au fond que des formes de la justice. Un État est une association, et toute association ne se maintient que par la justice : de telle sorte que toutes les formes de l'amitié sont tout autant de formes de la justice et de l'association. Toutes ces choses se touchent, et n'ont entr' elles que des diffé-

��la naissance elles leur ont prodigué lout .'i fait incontestable. -^ Que des

des soins niiinilieux et piolonjçés. — formes de Injustice. Principes sou-

Nous nous arrêtons ici. Loin de la, vent développés par Aiistote dans la

la discussion continue dans les clia- Politique. — Un Etat est une asso-

pilres suivants. dation. C'est le début même de la

Ch. IX. ï\rorale à Niconinqiie, Politique. — Toutes tes for/ncs de

livre VIII, ch. 9 ; la Grande Morale l'amitié. On voit dans quel sens très-

n'a pas de partie correspondante. étendu est pris ici le mot d'amitié,

§ i, N'est qu'une c(j(dilé. Celle ]ieiit-t'Ire serail-il mieux dans notie

dcliiiition de l'umilié est exacte el langue de dire : n l'amour ».

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