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personnelle expliquent sniïisammeut ceci, et dire ([ne l'an est un créancier à qui l'on doit, et l'autre un débiteur qui doit rendre. Toutefois, non-seulement cette différence a lieu* mais, de plus, il y a là quelque chose d'assez naturel. § 3. L'acte en effet est toujours préférable; et le rapport est pareil entre l'œuvre produite par l'acte et l'acte qui la produit. Or, l'obligé est en quelque sorte l'œuvre du bienfaiteur; et voilà pourquoi, même dans les animaux, il y a une si vive tendresse envers les petits; d'abord, pour les mettre au monde, et ensuite, pour les consener quand ils sont nés. § h. C'est là encore ce qui fait que les pères, moins tendres d'ailleurs que les mères, aiment plus leurs enfants qu'ils n'en sont aimés, et que ces enfants, à leur tour, aiment plus les leurs qu'ils n'aiment leurs parents. C'est que l'acte est ce qu'il y a de mieux et de supérieur. J'ajoute que, si les mères aiment plus que les pères, c'est qu'elles pensent que les enfants sont davantage leur œuvj-e. On mesure l'œuvre par la peine qu'elle donne ; et c'est la mère qui a le plus de mal dans la procréation.
��§ 2. D'axseî riaturel. Ceci ne veut chez cii\, si le mot inèinc est uccep-
jias dire que railleur excuse Fingra- table, ne va pas au-delà du besoin
tilude; la suite le prouve. que le uouveau-né a de ses parents.
§ 3. Toujours préfcrabt-, A la § 4. Aiment plus leurs enfants chose même qu'il produit.— L'œuvre qu'ils n'en sont aimes. J'ai déjà fait du bienfaiteur. C'est l'explication remarquer dans la Morale à Nico- donn^e également dans la Morale à niaque combien tous ces détails sont Nicomaque. — M<'me dans les uni- vrais. — Les enfants sont davantage- maux. L'idée ne semble pas trîs- ;«</• ,ri(c;v. Non pas seuleuicnt parce juste. Les animaux, en obéissant à qu'elles les ont enfantés après une rinsliuct, ne savent pas que leurs lon^nie gestation et avec do grandes petits sont leur ouvre. La tendresse douleurs, mais aussi parce ([u'après
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