Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/1415

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LIVUK VII, CH. IX, ^ 0. Ail

Ainsi, l'on peut dire que le pouvoir royal est celui du père sur les enfants qu'il a engendi'és ; le pouvoir aris- tocratique est celui du mari à la femme ; et la répu- blique est le rapport des frères entr'eux. La dégénération de ces trois formes pures, c'est, on le sait, la tyrannie, c'est l'oligarchie, c'est la démocratie ; et il y a autant de droits dillerents, et de justices, qu'il y a de différentes formes de constitutions. § 5. D'autre part, comme il y a égalité de nombre, et, de plus, égalité de proportion, il doit y avoir tout autant d'espèces d'amitié et d'asso- ciation. La simple association de camarades, et l'amitié qui les unit, ne se rapportent qu'au nombre ; et tous sont soumis à la même mesure. Dans les associations propor- tionnelles, c'est celle qui est aristocratique et royale qui est la meilleure; car le droit n'est pas identique pour le supérieur et pour l'inférieur ; et il n'y a de juste entr'eux que la proportion. § 6., Il en est de même de l'amitié du père et du fils ; et de toutes les associations de ce genre.

��^> i. Celui du père sur les enfants d'égalité et Tauiitié proportionnelle :

qu'il (I inijcndrés. J'ai paraphrasé le la première, où l'on nere.!!;arfle qu'au

texte. — C'est la tyrannie..,. Voir nombre; la seconde, où l'on regarde

la l'oliliiine, loc. laud. avant tout au mérite.

§ 5. Tout autant d'espèces d'ami- % (j. J)e l' amitié du père et du /ils,

lié. C'est-à-dire, (ju'il y a l'amilié P.'Usées trop peu développées.

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