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Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/1450

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A46 MORALE A EUDÈME.

raiico si elle est contraire comme il n'y a pas Ja

supériorité, mais la vertu se rapportera plus au vice

ainsi constitué. C'est qu'au fond l'homme injuste peut lout ce que peut l'homme juste ; et d'une manière géné- rale, la puissance de ne pas faire est comprise dans la puissance de faire, g 7. Nous pouvons donc conclure que les seules facultés de la partie raisonnable deil'âme sont tout à la fois prudentes et bonnes, et que Socrate avait bien raison de dire qu'il n'y a rien de plus fort que la prudence. Mais il n'était plus dans le vrai quand il disait qu'elle est une science ; elle est une vertu et non une science ; et la vertu est une espèce de connaissance toute différente de la science proprement dite

��texte fléniontic bien toutes les alté- première, qui est beaucoup plus

rations qu'il a subies. C'est là un des complète, à la seconde qui l'est bien

motifs les plus puissants pour croire moins, ])hit;".t que de la seconde à la

que les trois livres communs de la première, comme lont cru quelques

Morale h Nicomaque et de la Morale éditeurs. Voir la Dissertation préli-

i Eudème, ont é!é transportés de la niiiiairc.

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